Les symptômes d’un cœur fatigué

L’insuffisance cardiaque chez les sujets âgés est une pathologie fréquente qui touche près de 10 % des plus de 70 ans. 

Quand le cœur fatigué ne remplit plus son rôle de pompe, les problèmes de santé surviennent : la difficulté à s’endormir, l’essoufflement, la toux, les troubles du rythme cardiaque. 

À l’échelle de la France pour toutes les tranches d’âge confondues, c’est plus de 1 million de personnes qui sont touchées de cette pathologie. C’est là un véritable enjeu de la santé publique. 

Qu’est-ce que l’insuffisance cardiaque ?

Cette maladie cardiaque se caractérise par le fait que le cœur ne pompe plus le sang efficacement. Le manque d’oxygène se fait alors sentir et l’apport de nutriment dans le sang n’est pas assez important pour garantir la bonne santé de la personne. 

Le symptôme du cœur fatigué est la première cause d’hospitalisation des plus de 65 ans avec des patients qui souffrent physiquement. L’insuffisance cardiaque est une maladie chronique, cela signifie qu’elle est de longue durée et évolutive. 

Le stade supérieur est la décompensation du cœur avec des symptômes similaires plus importants que l’insuffisance cardiaque. 

Les maladies du cœur sont parfois mal connues, celle-ci en fait partie. 

Une étude a démontré que l’avancement en âge augmentait les risques de contracter la maladie avec la répartition suivante :

·        Les moins de 54 ans représentent 6 % des patients,

·        Les 54–65 ans représentent 10 % des patients,

·        Les 65–74 ans représentent 17 % des patients,

·        Les plus de 75 ans représentent 67 % des patients.

Les hommes et les femmes sont autant susceptibles d’en être atteints. Si l’âge est un facteur aggravant, il n’en est pas la justification. Vieillir n’engage pas le sénior à devoir accepter un cœur fatigué ; mais, au contraire, il est invité à tout faire pour éviter cette pathologie avec le suivi d’un régime alimentaire adapté, de l’exercice physique ou la réduction de sa consommation d’alcool. 

Les consultations régulières auprès d’un cardiologue permettent également de prévenir les signes avant-coureurs. 

L’insuffisance cardiaque compte 70 000 décès par an et plus de 150 000 hospitalisations en France. Le vieillissement de la population peut faire redouter une explosion de ces chiffres dans les années à venir. 

La perte de contractilité du cœur peut concerner la partie droite et/ou gauche de l’organe.



Les symptômes de l’insuffisance cardiaque

Les causes favorisant une insuffisance cardiaque 

Traiter l’insuffisance cardiaque 

Le traitement médicamenteux 

L’opération chirurgicale 

La seconde option est l’intervention chirurgicale qui ne concerne que les cas les plus sévères. 

·        L’ablation (de quel organe ?) : elle aide à retrouver son rythme cardiaque et elle fait baisser la pression artérielle. 

·        Les interventions valvulaires : elles visent à réparer ou à remplacer une ou plusieurs valvules du cœur qui ne fonctionnent plus correctement. Il s’agit d’une opération à cœur ouvert extrêmement risquée et demande un suivi sur le très long terme par une équipe médicale. 

·        Le pontage coronaire : cette greffe (intervention chirurgicale) va améliorer l’apport sanguin dans le cœur. Le sang transmis par le cœur permet notamment de faire passer l’oxygène et les nutriments essentiels vers les cellules du corps. De plus, il participe à l’élimination des déchets métaboliques. 

·        Le stimulateur cardiaque : généralement nommé pacemaker, son rôle est de refaire fonctionner le cœur et de veiller à ce que les battements soient réguliers. L’opération s’effectue sous anesthésie locale.

La transplantation cardiaque : Il s’agit d’une chirurgie lourde. En France, il y a eu 425 greffes du cœur en 2019. Le cœur malade est remplacé pour laisser place à un organe que l’on a prélevé sur un corps sain. Le taux de réussite de cette opération cardiaque est d’environ 60 à 70 %. 

L’insuffisance cardiaque se soigne. Entre médicaments et opérations à cœur ouvert, les progrès de la médecine permettent aujourd’hui d’aider le malade à vivre bien et plus longtemps. Cependant, il faudra suivre un régime alimentaire strict avec moins de sel et la consommation de cigarettes ou d’alcool devra être supprimée ou très réduite. Le stress est un facteur amplifiant de l’insuffisance cardiaque avant et après le traitement (l’opération ou la médicamentation). Vivre mieux avec une maladie cardiaque est possible, il faut nécessairement changer ses habitudes de vie.